Expositions en cours


Du 2 mai au 4 août 2024 :

La fibre du mouvement

d’Hélène Laplante

Proche de la nature, Hélène Laplante porte un regard sur le fragile équilibre en déséquilibre de l’écosystème forestier. Présentée sous forme de forêt contemporaine, exposition La fibre du mouvement propose un assemblage forestier et animalier réalisé avec des matériaux industriels, le lauan et la fibre de verre, exprimant le souvenir de l’empreinte du vivant.

Écorces de bouleau cousues, amadouviers assemblés, écorces de pin en déséquilibre, balai de sorcière, ces fragments de forêt sont présentés sous forme de colonnes, parfois éclatées, suspendues ou ancrées au sol et font office d’arbre accompagnant le spectre animal.

La fibre du mouvement est infusée de contrastes. La couleur pâle et la texture filamenteuse de la fibre de verre confèrent un caractère spectral et éphémère aux représentations animales, d’une infinie délicatesse en apparence, mais d’une durabilité impressionnante. L’exposition invite le spectateur à déambuler et être témoin d’un passage, subtil, mais tangible, d’une empreinte énergétique du vivant, d’un mouvement capté dans le temps pour faire réfléchir un instant.

Par cette exposition, Hélène Laplante cherche à faire un lien avec notre propre perception du vivant et l’empreinte humaine sur la nature, sur le mouvement incessant qui impacte la nature. Ne restera-t-il un jour que des matériaux industriels pour représenter le vivant ?

Hélène Laplante, artiste pluridisciplinaire originaire de Montréal, détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQÀM. Cumulant plus de 20 années de pratique artistique, elle utilise aujourd’hui principalement la fibre de verre et la résine pour développer sa pratique sculpturale, représentant l’esprit animal. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions individuelles et collectives, entre autres, au Musée du Bas-St-Laurent, au Musée minéralogique et minier, ainsi qu’à la Galerie du Centre des arts d’Edmundston. Établie en Chaudière-Appalaches depuis 2006, Helène Laplante vit et travaille à St-Jacques-le-Majeur.

 

Du 2 mars au 26 mai 2024 :

Entre l’ombre et la lumière

de Lucie Dubois

Grande voyageuse et aventurière, Lucie Dubois a comme sujets de prédilection les paysages ainsi que la nature, ceux-ci lui proposent une source d’inspiration insatiable. Elle aspire à se rendre là où peu de photographes ont eu l’audace d’emporter leur matériel photographique, que ce soit au sommet de très hautes montagnes ou lors de longues randonnées. Les sujets qu’elle privilégie sont les paysages dramatiques, couverts d’un ciel idéalement nuageux.  Ses moments les plus inspirants pour la prise de photos sont les deux heures qui suivent le lever du soleil ou celles qui précèdent le coucher du soleil, puisque la lumière et les couleurs de ces moments lui sont d’une grande inspiration.

Lucie Dubois aime expérimenter différentes techniques. Il est d’une importance capitale pour elle de transposer, à travers la photo, toute l’émotion ressentie lors de la prise de vue. Son objectif ultime en photographie est de ne pas photocopier ce qui a été vu, mais plutôt d’en exprimer une version créative et sensible qui saura émouvoir le public. Le traitement photographique devient donc un incontournable pour sublimer l’ambiance du moment, porteuse d’émotions indescriptibles.

Entre l’ombre et la lumière est une exposition mettant en vedette les contrastes lumineux, l’essence même de ce qui l’inspire en photographie. À travers cette première exposition solo, Lucie Dubois se dévoile avec une grande honnêteté. Cette exposition offre un survol de son histoire photographique des dix dernières années qui marque symboliquement son évolution artistique. Bien que sa technique photographique et son équipement aient évolué au fil des saisons, sa persistance à créer des œuvres saisissantes avec la lumière demeure intemporelle.

Que ce soit en couleur ou noir et blanc, une quinzaine d’œuvres sublimant les contrastes lumineux sont présentées en ordre chronologique. Une impression sur papier métallique et acrylique permet à ces contrastes de lumière de se démarquer de façon unique, alors qu’un encadrement sobre, quant à lui, donne toute l’importance à l’œuvre.

Horaire de la Station des arts

Lundi Fermé
Mardi Fermé
Mercredi Fermé
Jeudi Fermé
Vendredi Fermé
Samedi 10h00-16h00
Dimanche 10h00-16h00

Relocalisation de la gare

Au début des années 2000, la relocalisation de cette ancienne gare est devenue nécessaire étant donné les techniques d’extraction minière en vigueur. Elle se situait en effet dans une zone à risque, où le terrain était susceptible d’affaissement. L’état général du bâtiment était déjà passablement détérioré et sa destruction risquait d’arriver à brève échéance, le propriétaire n’était alors pas intéressé à investir pour sauvegarder ce bâtiment patrimonial unique.

Sensible face à la menace qui planait sur cette bâtisse, la Ville de Thetford Mines décida d’intervenir pour préserver ce qui serait peut-être le plus vieux bâtiment sur son territoire. Au cours de l’année 2000, elle acquiert cette ancienne gare, qui fut déménagée et rénovée au centre-ville, près de son point de construction d’origine.

Rebaptisée « Station des arts », cette bâtisse conserve son cachet original de gare et une nouvelle vocation lui est dévolue. L’endroit est désormais un centre d’exposition pour les artistes d’ici.

Sa mission est la promotion, la diffusion et la mise en valeur des arts et de la culture régionale. Depuis sa restauration, la Station des arts participe, dans une large mesure, à la vitalité culturelle et au dynamisme du centre-ville.