Expositions en cours
Légende de la photo d’en-tête : Rez-de-chaussée : Exposition Un autre Québec, vu par Marco Levasseur, Marco Levasseur. | Sous-sol : Exposition Les marionnettes géantes de l’Escale, une aventure démesurée, les élèves de la classe d’autonomie en milieu de vie de l’Escale. | 2e étage : Exposition Anagogie d’une dévastation, Chantal Turcotte.

Isabelle Thivierge présente « Les vertiges du monde »
Jusqu’au 13 août prochain, la Ville de Thetford Mines vous invite à entrer dans l’univers de l’artiste Thetfordoise Isabelle Thivierge. À travers ses œuvres colorées aux apparences de panoramas géographiques et océaniques, elle explore les limites et possibilités de la résine d’époxy, une première à la Station des arts.
Présent depuis l’enfance, le désir de création d’Isabelle Thivierge a ponctué toutes les étapes de sa vie et c’est avec l’exercice pratique, au fil du temps, qu’elle a su créer son propre univers artistique.
Réalisée sur toile ou sur panneau avec diverses techniques et médiums de création, la quinzaine d’œuvres présentées à la Station des arts est riche en expérimentations plastiques. C’est le résultat d’une pratique soutenue par une forte expertise technique, mais laissant place à l’imprévu et l’inattendu. Dans sa production, madame Thivierge laisse apparaitre des effets entre les motifs, textures et couleurs, il en résulte des compositions organiques, colorées, presque vivantes. Par cette exposition empreinte de spiritualité et d’énergie, elle appelle à vivre le moment présent, obligeant à s’arrêter un instant et à accueillir cet état de plénitude, de grâce et d’intériorité suscité par l’approche de l’art.

Anagogie d’une dévastation
Du 4 mars au 28 mai prochain, la Station des arts vous invite à entrer dans l’univers artistique de Chantal Turcotte qui présente l’exposition Anagogie d’une dévastation. En utilisant le feu, cette artiste céramiste, résidante de Thetford, s’inspire de la condition inévitable de l’humain qui est condamné à une mort certaine afin de créer ses œuvres qui feront certainement réfléchir.
Puisque vivre l’instant présent est une valeur profonde dans sa vie, Chantal Turcotte a choisi de la transposer son travail de l’argile. Utilisée pour la fabrication de ses sculptures, elle considère l’argile comme une métaphore du corps humain et de l’âme qui, parfois, sont imprégnés de cicatrices. Cette sensibilité fait partie intégrante de son processus créatif et pour elle, il n’est pas anodin qu’elle affectionne cette matière de prédilection.
Artiste céramiste, Chantal Turcotte est diplômée de la Maison des métiers d’art de Québec du Cégep Limoilou, en plus de détenir une formation de l’Université Concordia. Elle cumule plus de 6 années de pratique, de perfectionnement et d’implications artistiques. Chantal Turcotte vit et travaille à Thetford Mines depuis plusieurs années.
Les marionnettes géantes de l’Escale, une aventure démesurée…
Une toute nouvelle exposition est aussi présentée au cours du mois de mars à la Station des arts et celle-ci est bien spéciale puisqu’elle met en avant-plan le travail et le talent d’élèves vivant avec un handicap intellectuel du Centre d’éducation des adultes l’Escale. Pendant plus de deux ans, les élèves de madame Ann Mailhot ont confectionné des marionnettes géantes inspirées des personnages du roman jeunesse d’Isha Bottin et de Pierre Brassard « Gallix et Maëva, mon chien, mes jambes ». Cette exposition sera présentée à compter du 11 mars prochain.
Relocalisation de la gare
Au début des années 2000, la relocalisation de cette ancienne gare est devenue nécessaire étant donné les techniques d’extraction minière en vigueur. Elle se situait en effet dans une zone à risque, où le terrain était susceptible d’affaissement. L’état général du bâtiment était déjà passablement détérioré et sa destruction risquait d’arriver à brève échéance, le propriétaire n’était alors pas intéressé à investir pour sauvegarder ce bâtiment patrimonial unique.
Sensible face à la menace qui planait sur cette bâtisse, la Ville de Thetford Mines décida d’intervenir pour préserver ce qui serait peut-être le plus vieux bâtiment sur son territoire. Au cours de l’année 2000, elle acquiert cette ancienne gare, qui fut déménagée et rénovée au centre-ville, près de son point de construction d’origine.
Rebaptisée « Station des arts », cette bâtisse conserve son cachet original de gare et une nouvelle vocation lui est dévolue. L’endroit est désormais un centre d’exposition pour les artistes d’ici.
Sa mission est la promotion, la diffusion et la mise en valeur des arts et de la culture régionale. Depuis sa restauration, la Station des arts participe, dans une large mesure, à la vitalité culturelle et au dynamisme du centre-ville.