Amiante : On croyait vraiment que ça ne pouvait pas aller plus mal

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Pourtant c’est possible. Avec les recommandations encore toutes chaudes, sans que le Gouvernement ne se soit encore prononcé, les règles du jeu viennent déjà de se durcir pour la Ville. La CNESST a fermé notre chantier sur la rue Monfette parce que nous ne respections pas toutes les mesures prescrites. Ce chantier se déroulait comme nous le faisions auparavant, mais tout d’un coup, ce n’est plus correct. Tout d’un coup on nous impose le festival du scaphandre sur nos chantiers, quelques jours après le dépôt des recommandations du BAPE. Il est vrai que certaines mesures font partie d’un programme de prévention que nous avons soumis à la CSST il y a près de 2 ans et pour lequel il y a eu des échanges avec la CNESST mais toujours pas d’approbation. Après les audiences du BAPE qui ont démontré que toutes les exigences étaient bâties sur du vent en l’absence de données, la Ville se fait demander la mise en place de mesures extrêmes et coûteuses.  Un des éléments que le BAPE a reconnu est que ces mesures ont un coût astronomique qui ne devrait pas être à la charge de la seule communauté thetfordoise. C’est tout le Québec et le Canada qui ont bénéficié des revenus de l’industrie de l’amiante et des impôts sur les salaires des travailleurs. Maintenant, on attend l’ascenseur parce qu’il fait noir au bout du tunnel.

Marc-Alexandre Brousseau, maire